Choisir le bon gant anti-coupure peut relever du défi tant le panel de solutions est large.
M. Bottelé, PDG de la PME de mécanique générale EVAFLO en témoigne: «Nous n’avons pas de responsable QHSE dans notre usine, il est donc de ma responsabilité de choisir les bons équipements mais il y a tellement de modèles dans les catalogues, qu’il est parfois difficile de s’y retrouver parmi toutes ces normes et spécificités. »
Commençons tout d’abord par une brève explication de la norme EN388:2016 qui encadre la définition de la protection mécanique en général et de la protection coupure en particulier.
La norme EN 388 comporte 2 méthodes de tests complémentaires qui évaluent la résistance à la coupure.
Le premier test dit « Couptest » permet d’apprécier la résistante à une coupure répétitive et prolongée mais de faible intensité. Ce test s’avère particulièrement utile pour les personnes manipulant constamment de petites pièces de métal ou de verre : industrie automobile, mécanique, etc.
Comment cela fonctionne ?
Le gant est soumis à une lame rotative et circulaire qui exerce sur la matière un va et vient de force constante de 5N soit environ 500g. Ce test permet de mesurer un nombre de cycles jusqu’à la coupure et détermine la performance de la matière. Une note de 1 sur 5 est ensuite attribuée à la matière testée.
En 2016, la norme européenne a intégré un nouveau test dit « test TDM » relatif à la norme ISO 13997.
Ce test réalisé avec une lame droite évalue la résistance d’une matière à une coupure sèche et brève, avec une force appliquée d’intensité variable allant de 2 à 30N. Le « test TDM » est bon indicateur de performance pour les risques accidentels tels que les coups de cuter ou l’accident liés au port d’objets coupants, lourds et glissants : plaques de verre ou plaque d’acier.
A l’issue du « test TDM », un niveau de performance de A à F est alors attribué au gant.